Dossier : La littératie Imprimer Envoyer
Pédagogie Explicite - Dossiers
Écrit par Form@PEx   
Mercredi, 01 Octobre 2008 00:00

Dossier

La littératie

dossier

 


 

 

Maryse Bianco
Laboratoire des sciences de l'éducation (EA 602)
Université Grenoble-Alpes

Pratiques pédagogiques et performances des élèves : langage et apprentissage de la langue écrite

CNESCO
10.2015

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Résumé

 

Le présent rapport s'inscrit dans le deuxième ensemble d'interrogations “analyse (non causale) des facteurs potentiellement contributifs de la dynamique des inégalités” fixé par le CNESCO. Il s'attache à l'examen des dispositifs d'enseignement et des pratiques pédagogiques susceptibles de favoriser les apprentissages scolaires et, plus particulièrement, la maîtrise de la lecture. La première partie décrit le caractère prédicteur du développement langagier précoce pour la réussite dans l'apprentissage de la lecture et recense les relations, établies par la recherche, entre le développement du langage au cours des premières années de vie et l'origine socioéconomique des enfants. La suite du rapport montre que les travaux convergent pour estimer qu'un mode d'enseignement explicite et structuré représente une voie possible et sérieuse pour aider à réduire les différences liées à l'origine sociale et culturelle. La dernière partie expose comment les principes de l'enseignement explicite répondent de très près aux lois de l'apprentissage et du fonctionnement cognitif tels qu'on les connaît aujourd'hui.

 

Les différences sociales, le langage et la lecture

 

La réussite scolaire, puis professionnelle, est intimement liée à la maîtrise de la langue écrite. Des études longitudinales nombreuses ont montré que tous les secteurs du développement langagier, avant l'entrée à l'école primaire et tout au long de la scolarité, sont des précurseurs importants de la réussite en lecture. Ce pouvoir prédictif est aussi marqué par une très forte stabilité. En effet, les enfants en difficulté de lecture à un moment donné de leur scolarité présentaient déjà, dans leur grande majorité, des performances diminuées à des épreuves de langage oral plusieurs années auparavant (Catts et al.,2005,2006). Cette continuité entre le langage oral et la lecture laisse entrevoir les conséquences prévisibles des troubles, mais aussi des simples retards de langage.

On sait aujourd'hui que le développement du langage est très fortement corrélé à l'appartenance socioculturelle des familles et qu'entre 4 et 6 ans des écarts importants sont décelés en fonction du niveau de diplôme et/ou de la position sociale des parents. L'environnement social ne peut évidemment pas expliquer à lui seul les troubles du développement langagier mais il a une influence majeure sur sa qualité. Deux aspects essentiels se dégagent des recherches dans ce domaine :

a) Les enfants vivant dans des familles culturellement et socialement défavorisées disposent d'un environnement moins favorable au développement du langage.

L'analyse de conversations familiales entre les parents et leurs enfants âgés de 7 mois à 3 ans montre que les parents de milieu favorisé parlent près de trois fois plus à leurs enfants en utilisant un langage plus riche et diversifié que les parents de milieu défavorisé. Leurs enfants font de même. En somme, plus les enfants sont exposés à un langage riche et abondant, meilleur est leur propre langage. Cet aspect quantitatif s'accompagne aussi d'un aspect qualitatif : les fonctions assignées au langage ne sont pas les mêmes selon les milieux sociaux et c'est évidemment les fonctions développées par les familles favorisées qui sont aussi celles attendues par l'école (Hart et Risley,1999). L'environnement social peut donc être à la source de certains retards qui, s'ils paraissent bénins chez les très jeunes enfants, ont des effets cumulatifs susceptibles de devenir problématiques à mesure que les enfants grandissent et que les exigences scolaires et sociales augmentent.

b) Les différences précoces ne s'atténuent pas avec le temps.

En l'absence d'intervention, ces différences ne se réduisent pas et ont même tendance à s'accentuer (Catts et al.,2005;Le Normand et al.,2008,2012).

 

Dispositifs d’enseignement et pratiques pédagogiques réduisant les difficultés d’adaptation scolaires

 

Les écarts de performances liés à l'origine sociale et culturelle ne sont cependant pas une fatalité. En témoignent les résultats de nombreux pays participant aux évaluations internationales qui réussissent, mieux que la France, à réduire ces différences. La recherche le montre aussi et décrit quelques propriétés des dispositifs et des pratiques enseignantes favorables aux apprentissages des élèves les plus fragiles. En règle générale, les enfants fragiles et/ou issus de familles pauvres, apprennent mieux lorsque les dispositifs d'enseignement prévoient un enseignement compensatoire riche et intensif et lorsque les enseignants pratiquent une pédagogie explicite guidant plus fortement les élèves dans les apprentissages.

Réduire les différences grâce à l'enseignement explicite ?

L'efficacité de l'enseignement explicite et sa capacité à réduire les écarts entre les élèves font aujourd'hui assez largement consensus. L'enseignement explicite répond à un ensemble de principes qui ont été établis à partir de l'observation des pratiques et attitudes pédagogiques mises en œuvre par les enseignants efficaces, autrement dit, ceux qui font le plus progresser leurs élèves au cours d'une année scolaire. Ce type d'enseignement se caractérise par un ensemble de traits saillants.

L'enseignant endosse tout d'abord la responsabilité de réduire la complexité de la tâche dans l'approche initiale d'une notion. Pour cela, il affiche clairement l'objectif de la leçon et segmente l'activité en sous-tâches accessibles à l'élève. La maîtrise d'une activité complexe est donc une construction progressive où sont abordées tour à tour chacune les habiletés impliquées, avant d'exiger leur mise en œuvre intégrée dans l'activité elle-même.

L'enseignant guide ensuite l'élève dans sa pratique initiale en fournissant les étayages nécessaires. Il démontre les stratégies à utiliser pour réaliser tel ou tel exercice ; il donne à voir son expertise en “pensant à haute voix” par exemple. Il s'assure aussi de la compréhension des élèves et suscite leur participation en cherchant à obtenir les réponses de chacun d'eux. Ce guidage consiste également à fournir des corrections et feed-back systématiques et à motiver la participation active de l'élève en organisant des discussions permettant la confrontation des points de vue et la construction collective des stratégies optimales. L'enseignant conduit donc les élèves à prendre progressivement en charge l'activité. En d'autres termes, les élèves et l'enseignant collaborent à la conquête de l'autonomie de ces derniers.

Enfin, la maîtrise d'une habileté cognitive complexe implique une intégration des mécanismes, intégration qui ne va pas sans une pratique répétée, par des exercices systématiques, par des révisions régulières et, bien entendu, par la sollicitation des notions apprises chaque fois que les activités scolaires l'exigent. Les dispositifs d'enseignement explicite fournissent donc aussi l'occasion de pratiques intensives des habiletés enseignées.

Contrairement à une idée répandue qui assimile l'enseignement explicite à une pédagogique mécaniste, l'enseignement explicite fait appel à l'attitude active et réflexive de l'élève tout en intégrant des principes de guidance par le maître ainsi que des principes d'entraînement nécessaires à l'acquisition de toute notion nouvelle par des novices. Cet enseignement est une pédagogie de l'interaction et de la réflexion qui nécessite l'engagement conjoint du maître et des élèves (Bianco,2010 ; Bianco et Bressoux,2009 ; Hattie,2009).

Par ailleurs, les principes de l'enseignement explicite reposent sur une base empirique importante, et sont issus de l'observation de l'enseignement dispensé par les maîtres obtenant les meilleurs résultats et validés ensuite par de nombreuses expérimentations. Ils proviennent donc au départ de l'objectivation d'un savoir empirique élaboré par le contact répété de ces enseignants avec des situations d'enseignement. Les éléments structurants de cet enseignement entrent en résonance avec les découvertes de la psychologie cognitive qui ont apporté au cours des 50 dernières années, nombre de connaissances relatives aux mécanismes de l'apprentissage. Ces connaissances viennent donc étayer et aident à conceptualiser les connaissances procédurales et implicites issues de l'expérience. Elles conduisent notamment à distinguer les besoins d'un novice dans sa tentative de construire sa propre expertise, des modes de fonctionnement des experts (Bianco,2015a ; Hattie,2014 ; Kirschner et al.,2006).

 

Conclusion : vers une formation des enseignants

 

L'une des raisons probables des inégalités d'origine sociale et ethnoculturelle face à l'école, et plus particulièrement dans le domaine de l'apprentissage et la maîtrise de la lecture, est un investissement différent du langage, et notamment du langage académique ou “langage de l'écrit”, en fonction des milieux sociaux. Il appartient à l'école de travailler à la réduction de ces différences. Les résultats des travaux synthétisés dans ce rapport ouvrent des pistes intéressantes et étayées pour penser des pratiques pédagogiques susceptibles d'aider les enseignants dans cette tâche. Les projets de programmes pour l'école, proposés au printemps 2015 par le conseil supérieur des programmes (CSP) insistent d'ailleurs très fortement sur l'importance d'un enseignement spécifique du langage, à l'oral comme à l'écrit, de la maternelle au collège. Ils insistent aussi à plusieurs reprises, tant pour le cycle 2 que pour le cycle 3, sur la nécessité de mettre en œuvre un enseignement explicite. Il restera à veiller à ce que ces préconisations soient transformées en pratiques comprises et intégrées par les enseignants de sorte que les effets observés dans les expérimentations puissent être reproduits sur le terrain scolaire à une échelle suffisamment large pour être perceptibles.

 

 


 

 

Référentiel d’intervention en écriture

MELS – Québec
2017

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Extrait :

Au cours des dernières années, un nombre croissant de chercheurs, en particulier des québécois, se sont intéressés à l’enseignement et à l’apprentissage de l’écriture au primaire et au secondaire. Ces recherches ont permis de mieux connaître le fonctionnement de la langue écrite de même que les interventions pour favoriser le développement de la compétence à écrire des élèves.

Comme le soulignent Chartrand, Blaser et Gagnon (2006), écrire ne sert pas uniquement à communiquer de l’information, mais aussi à penser, et la façon de penser ou d’écrire n’est pas la même dans les différentes disciplines. Ainsi, un élève n’écrira pas de la même manière un rapport d’expérience scientifique, un résumé en histoire ou un conte fantastique. Le développement de la capacité à produire ces genres de texte ne peut donc être de la seule responsabilité des enseignants de français au secondaire.

Ce référentiel en écriture mise sur les interventions reconnues comme étant les plus efficaces pour favoriser la réussite en écriture. Les interventions proposées ne portent cependant pas de façon spécifique sur les genres de texte propres aux différentes disciplines, mais concernent la compétence à écrire de façon générale.

Avec l’évolution de la recherche, d’autres interventions visant l’écriture dans toutes les disciplines viendront s’ajouter à celles proposées dans le présent référentiel et permettront de soutenir encore mieux la réussite des élèves dans ce domaine.

 

 

 


 

 

Mario Richard (avec Steve Bissonnette et Clermont Gauthier)

Stratégies pédagogiques les plus efficaces pour développer la littératie chez les élèves allophones

Association Canadienne d'Éducation , Éducation Canada, n° 48 (4), 10.2008

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L'intensification de l'enseignement des composantes clés de la lecture favorise grandement le développement de la littératie chez les apprenants d'une langue seconde.


INTRODUCTION

Les mécanismes de l'apprentissage d'une langue seconde constituent un domaine d'études relativement nouveau. Ainsi, le corpus de recherches scientifiques portant sur les stratégies d'enseignement efficaces auprès des élèves qui doivent apprendre à lire et à écrire dans une autre langue que la leur demeure relativement restreint. Cependant, en dépit de la rareté des recherches expérimentales, les études actuellement disponibles autorisent la formulation de recommandations concernant les pratiques pédagogiques les plus susceptibles d'améliorer l'apprentissage du français en tant que langue seconde.

L'objectif que nous poursuivons est de proposer des interventions pédagogiques en littératie issues des recherches en efficacité de l'enseignement destinées particulièrement aux élèves allophones inscrits dans les programmes d'alphabétisation dans les écoles francophones du Canada. Plus précisément, nous voulons répondre à la question suivante : quelles sont les stratégies pédagogiques les plus efficaces pour favoriser l'apprentissage de la lecture et de l'écriture chez les élèves dont la langue d'enseignement diffère de leur langue maternelle ?

Pour ce faire, nous avons eu principalement recours à deux synthèses de recherches complémentaires. Il s'agit, respectivement, du rapport du National literacy Panel on Language-Minority Children and Youth (NLP) publié en 2006, ainsi que du guide pratique Effective literacy and English Language Instruction publié en juin 2007. Fait à noter, ces deux synthèses de recherches ont été effectuées aux États-Unis et avaient comme objet d'étude le développement de la littératie en langue anglaise. Dans cette perspective, il serait légitime de questionner la validité de leurs recommandations pour l'enseignement du français langue seconde. Cependant, deux éléments nous permettent d'établir la pertinence de recourir aux stratégies pédagogiques proposées par ces recherches pour les élèves allophones alphabétisés en français.

Premièrement, il importe de souligner que la conclusion centrale à laquelle sont arrivés les membres du NLP est que : « L'intensification de l'enseignement des composantes clés de la lecture - telles qu'établies par le National Reading Panel comme la conscience phonémique et les phonèmes, l'automatisation du décodage, le vocabulaire et la compréhension - favorise grandement le développement de la littératie chez les apprenants d'une langue seconde. » Or, bien que les travaux du National Reading Panel aient été effectués à partir de recherches ayant analysé l'apprentissage de la lecture en anglais, ses conclusions ont également été validées pour le développement de la littératie en français. Deuxièmement, dans la préface, les chercheurs qui ont travaillé à l'élaboration du guide Effective Literacy and English Language Instruction précisent que : « Ces recommandations s'adressent à tous les élèves allophones, sans égard à leur langue maternelle ou à la langue d'enseignement. » Partant, il apparaît ainsi fondé de s'appuyer sur les recommandations formulées dans ces deux synthèses de recherche pour proposer des stratégies pédagogiques à l'intention des élèves allophones, puisque ces dites stratégies transcendent tant la langue d'enseignement de la lecture et de l'écriture que la langue maternelle des apprenants.

Dans cette perspective, notre propos est divisé en deux parties, l'une formulant des recommandations générales, l'autre proposant des interventions pédagogiques plus spécifiques. Dans la première partie, nous présentons les principales conclusions auxquelles sont arrivés les membres du National Literacy Panel on Language-Minority. Dans la seconde partie, à partir du guide Effective Literacy and English Language Instruction, nous proposons cinq interventions spécifiques visant à améliorer le rendement en lecture et à favoriser le développement des habiletés langagières chez les élèves allophones.

 

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Apprendre à lire

Action concertée pour le soutien à la recherche en lecture

Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport
Gouvernement du Québec
2005


Il s’agit d’une étude menée sur 442 élèves de 8 écoles québécoises. Elle part d’un constat : « L’apprentissage de la langue d’enseignement est un indicateur de réussite scolaire et la compréhension de l’écrit apparaît être le fondement de l’apprentissage dans toutes les disciplines. » Dès lors, les élèves qui éprouvent des difficultés dans ce domaine voient compromis le bon déroulement de leur scolarité. Tout se joue de manière très précoce puisque cet apprentissage se fait en 1ère année (équivalent du CP en France). On comprend alors toute l’importance de déterminer les facteurs qui facilitent l'acquisition de la lecture au plus tôt.

L’étude du ministère de l’Éducation du Québec propose des préconisations concernant l’élève, l’enseignant et les parents. L’élève, dès la Maternelle, doit développer une bonne conscience phonologique. Il faut lui apprendre tôt les lettres de l’alphabet et toujours améliorer sa compétence à lire. Les auteurs précisent également : « Même si les interventions pédagogiques doivent amener les élèves à risque à une maîtrise rapide du décodage, les chercheurs précisent qu’il semble important d’inclure la compréhension dans les objectifs d’intervention. » De leur côté, il est recommandé aux parents de valoriser la lecture à la maison, de proposer à leur enfant des livres de son âge. Par ailleurs, « les parents qui soutiennent, aident et supervisent leur jeune enfant de première année dans la réalisation d’une tâche d’apprentissage pendant la période des devoirs et des leçons favorisent ses progrès, et ce, particulièrement dans le cas des élèves à risque. »

Enfin, en ce qui concerne les enseignants, voici ce que conclut cette étude : « Les enseignantes dont les élèves ont fait le plus de progrès ont associé la démonstration, l’explication et l’étayage comme méthode d’enseignement. Elles expliquent à l’élève comment faire une tâche (explication), puis lui montrent comment faire celle-ci en la réalisant concrètement ou en pensant à voix haute (démonstration). De plus, elles soutiennent, aident et supervisent l’élève pendant qu’il essaie de réaliser la tâche (étayage). » Il s’agit donc bel et bien d’un enseignement explicite. Selon cette recherche, une telle pratique pédagogique favorise vraiment les progrès des élèves, notamment ceux qui sont à risque.

Qui en douterait encore ?

 

 

 


 

 

 

Marie-France Morin
Professeure-chercheuse à l'Université de Sherbrooke

Écrire au Primaire - Programme de recherche sur l'écriture

Gouvernement du Québec - Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport, 2011

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Depuis les années 80, un nombre croissant de chercheurs se sont intéressés à l’enseignement et à l’apprentissage de l’écriture. Comme ce domaine de recherche est en plein essor, il est nécessaire de mesurer les effets des différentes pratiques enseignantes sur l’apprentissage de l’écriture chez les élèves.

Une synthèse des connaissances sur l’enseignement de l’écriture au primaire a été effectuée par Marie-France Morin, professeure à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke. Les objectifs de cette recherche étaient d’identifier et de sélectionner les études scientifiques centrées sur les différentes pratiques d’enseignement de l’écriture au primaire et de synthétiser ces travaux en tenant compte des différents aspects de la compétence à écrire.

Ce document est le résumé vulgarisé de cette étude.

 

Extrait :
p 10 : « D’autres travaux de recherche ont mis en évidence l’efficacité d’un enseignement explicite des différentes stratégies d’écriture. L’enseignement explicite se fait sous la forme d’étayage, de modelage et au cours d’échanges entre l’enseignant et ses élèves à propos de l’utilisation des stratégies. Ces différentes interventions pédagogiques visent à développer chez l’élève le contrôle et l’utilisation autonome de ces stratégies (autorégulation). »

 

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Foundations For Literacy

Pour un enseignement efficace de la lecture et de l'écriture : une trousse d'intervention appuyée par la recherche

Réseau canadien de recherche sur le langage et l'alphabétisation, 2009

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Foundations For Literacy

 

L’objectif de cette trousse est de présenter aux enseignants une synthèse de l’état actuel des connaissances issues d’études rigoureuses, sur l’enseignement de la lecture et de l’écriture. Les enseignants connaissent peut-être déjà certains des résultats de recherche présentés dans ce document, mais le contenu de cette trousse peut sans doute contribuer à parfaire leurs connaissances. Demeurer informé des progrès les plus récents dans le domaine de la lecture et de l’écriture s’avère un défi de taille pour les enseignants, compte tenu des nombreuses obligations qui leur incombent. Le but est donc d’encourager les enseignants à se tenir au courant des dernières études. C’est dans cette perspective que cette trousse présente l’état actuel des connaissances sur l’apprentissage de la lecture et de l’écriture ; elle indique ce qui doit être enseigné et comment cela doit être fait, pour assurer la réussite de tous les élèves. Elle peut donc être utilisée comme outil de référence dans la pratique quotidienne.

Cette trousse ne couvre pas en détail tous les niveaux scolaires (de la maternelle à la 6e année), pas plus qu’elle ne fait référence aux curricula, étant donné que ceux-ci diffèrent d’une province à l’autre. Elle met plutôt en évidence les principales connaissances scientifiques en ce qui concerne l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Ces connaissances auront une influence positive sur les pratiques d’enseignement de la lecture et de l’écriture à l’échelle du pays. Ce document présente des exemples de la manière d’intégrer aux pratiques pédagogiques les connaissances issues de la recherche. Des références à des ressources supplémentaires liées à ce domaine sont également fournies.

Par ailleurs, il serait profitable de recourir également à cette trousse en tant que référence complémentaire dans le cadre des cours portant sur l’enseignement de la lecture et de l’écriture dans les facultés d’éducation au Canada. La trousse est divisée en sections qui permettent de sélectionner avec flexibilité des parties spécifiques, selon les différents curricula universitaires. Enfin, cette ressource peut s’avérer précieuse pour les enseignants, à la fois comme élément de formation dans une perspective de développement professionnel
continu, et comme outil de référence.

 

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